mercredi 30 juin 2010

En piratant le système de Twitter, Hacker Croll voulait juste "sensibiliser les internautes" sur la sécurité


François Cousteix, jeune Auvergnat de 24 ans, a été condamné à cinq mois de prison avec sursis.

Dans la vraie vie, François Cousteix est un jeune homme très timide. A la limite de l'absence. "Un "no life" ?", comme le lui demande ce jeudi 24 juin la présidente de l'audience correctionnelle de Clermont-Ferrand. "Cela me correspond un petit peu", murmure-t-il à la barre du tribunal devant lequel il comparaît pour "intrusion dans un système de données".
Dans son autre vie, dans le sous-sol du pavillon de ses parents, avec qui il vit toujours à 24 ans, c'est un crack de l'informatique. Un pirate de la Toile qui se fait appeler Hacker Croll. Dans la nuit du 28 au 29 avril 2009, il a pris le contrôle de la base de données de Twitter avec le pouvoir d'entrer sur tous les comptes des abonnés du réseau social américain de minimessages. Et c'est ce qu'il a fait avec celui de diverses personnalités dont celui de... Barack Obama.

CLÉMENCE DU TRIBUNAL

"J'aurais pu poster un message en son nom, affirme-t-il au Monde. J'ai eu la satisfaction d'avoir réussi un exploit." Au vu de l'émotion suscitée par ce piratage hors normes, le jugement a finalement été clément : cinq mois de prison avec sursis. François Cousteix s'est dit "soulagé". Il ne fera pas appel.

Le 23 mars, des policiers de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication, accompagnés de quatre agents du FBI, sont venus interpeller François Cousteix à son domicile de la banlieue clermontoise. Ce dernier a tout reconnu. Les courriels piratés des dirigeants de Twitter, la visite de leurs comptes bancaires, l'accès aux documents stratégiques de l'entreprise. "J'ai fait ça dans un but préventif, pas dans le but de nuire... C'était pour sensibiliser les internautes sur le choix de leurs mots de passe", a-t-il expliqué à l'audience. "Il a eu une démarche assez morale, a plaidé son avocat, Me Canis. Grâce à lui, les gens qui utilisent Twitter sont peut-être un peu mieux protégés aujourd'hui."

Hasard du calendrier ou non, ces propos ont été confirmés quelques heures plus tard par un communiqué de l'administration américaine. La Commission fédérale du commerce, l'agence chargée de l'application du droit de la consommation aux Etats-Unis, a annoncé que Twitter avait décidé de mettre en oeuvre un "programme de sécurité informatique".

Sur son site Internet, la commission précise aussi que le réseau social avait reconnu "avoir trompé les consommateurs et fait peser un risque sur leur vie privée en échouant à sauvegarder leurs informations personnelles".

François Cousteix a décroché un emploi en contrat à durée indéterminée dans une société de webmarketing. "C'est le patron qui m'a appelé. Il est intéressé par des profils comme le mien." Seul hic, Hacker Croll va devoir quitter le sous-sol de ses parents. "Aller à Paris, cela va être dur."

Manuel Armand
source: Le monde
Read more »

mardi 29 juin 2010

Tunisie-Monétique : Pourquoi le paiement par carte bancaire a du mal à décoller?



Au mois d'avril 2010, les transactions par cartes monétiques ont atteint 3.668.065 pour un volume global de 394 millions de dinars. A la fin de ce même mois, le nombre de TPE installés s'est élevé à 10 933 et celui des commerçants affiliés à 13.678. Ce n'est pas grand-chose lorsque l'on sait que les porteurs de cartes ont dépassé les deux millions 100 mille soit 2 .121.825 au 30/05/2010. Les DAB qui ne dépassaient pas les 1.100 en 2007 ont atteint le nombre de 1.246 en 2008, et 1.512 au 30/05/2010. Le nombre de recharges et de paiements de factures par mobile au 30/05/2010 s'est élevé pour sa part à 82.000 transactions pour un chiffre d’affaires de 526 mille dinars.

L’usage de la carte bancaire reste assez limité dans notre pays malgré les efforts fournis, «nous n’avons pas le réflexe d’utiliser la carte de paiement monétique dans d’autres usages que celui du retrait d'espèces, et lorsque vous vous hasardez à vouloir en user dans des entreprises publiques telles la STEG ou la SONEDE, indiqueun usager, il n’est pas sûr que la TPE fonctionne, la ligne téléphonique étant indisponible et réservée à des usages qu’on estime beaucoup plus importants. J’ai d’ailleurs eu l’occasion à maintes reprises de le vérifier lorsque je voulais utiliser ma carte pour payer des factures».

Le rôle de l’administration publique est donc important dans l’instauration de la culture monétique au niveau de la population bancarisée dans notre pays. Les activités monétiques occupent une place de plus en plus grandissante du fait même que les activités principales des banques se rapportent au paiement. Le nombre de porteurs de cartes a considérablement augmenté ces dernières années. La Tunisie a d’ailleurs été classée, dans le dernier rapport des Nations Unies sur les services bancaires, première à l'échelle maghrébine et parmi les meilleures places africaines dans le domaine de la bancarisation de l'économie, ce qui dénote de l’importance de la population titulaire d'un compte bancaire.
L’Administration, les entreprises publiques doivent donc être plus actives et plus efficientes dans le développement des paiements par cartes bancaires. Tout d’abord en réservant des lignes dédiées aux TPE dans tous les guichets et services, en encourageant l’usage de la carte comme moyen de paiement privilégié et en rassurant les usagers quant à la fiabilité et à la sécurité des transactions.
Aujourd’hui dans notre pays, affirme M. Zarglayoun, «les exigences de sécurité et de qualités sont satisfaites et que ce soit avec la carte magnétique ou à puce, les technologies mises en place en matière de sécurisation sont très efficaces». L’indice de confiance devrait donc augmenter. Cet indice devrait rassurer en premier lieu les commerçants toutes catégories confondues qui sont très sceptiques quant à l’usage par le client de sa carte bancaire. «Ils ne réalisent pas qu’une carte monétique est de loin plus sécurisante qu’un chèque par exemple car si le compte n’est pas créditeur, le rejet se fait illico presto, ce n’est pas le cas d’un chèque». Une fois la transaction par la carte autorisée, le commerçant a la garantie de paiement par la banque. Qu’est-ce qui expliquerait dans ce cas le développement limité de l’usage de la carte bancaire dans les commerces?






Question de confiance et de transparence

Les enjeux commerciaux, l’élargissement de la gamme de services à la clientèle, l’évolution sociale dans le sens d’une plus grande prédisposition à consommer plus, l’augmentation du nombre de porteurs de cartes bancaires représentent normalement, autant de raisons pour inciter à un usage plus large de la carte monétique comme moyen de paiement. «Les petits commerces sont frileux et ne veulent pas que toutes leurs transactions soient enregistrées surtout s’ils ne déclarent pas la totalité de leur chiffre d’affaires. Nous sommes tenus, pour développer l’émission, de développer leur acceptabilité, ce qui d’ailleurs passe par un grand travail de sensibilisation et de communication loin d’être accompli aujourd’hui».

Monétique Tunisie compte lancer incessamment la carte «PayPass», une nouvelle carte pour s’acquitter des petits montants tel le paiement d’un taxi ou même d’une tablette de chocolat. Avec le mode de paiement sans contact PayPass, les consommateurs placent ou agitent tout simplement leur carte de paiement devant le terminal du commerçant. Ce nouveau procédé de paiement est très pratique pour les commerces. «L’opération ne prend pas plus de 3 secondes», précise M. Zarglayoun. En France, on vient tout juste de démarrer l’usage du PayPass dans la région de Nice.

Simple à utiliser, ne dépendant pas du réseau classique, le PayPass pourrait supplanter d’autres cartes monétiques et surtout évitera l’utilisation massive des espèces dans la vie quotidienne.

Dans notre pays, la BCT émet chaque année des billets de banque pour un coût de fabrication de près de 10 millions de DT par an. Imaginez le gain que nous pourrions tirer si l’on consacrait seulement le 1/10ème de ce montant à des campagnes de sensibilisation et de communication sur les avantages des cartes magnétiques à l’échelle nationale et si on en réservait une partie pour munir les administrations et les entreprises publiques des équipements nécessaires.

Peut-on dans ce cas croire que l’usage du mobile réussisse comme on l’espère en tant que canal de paiement alors que l'utilisation de la carte bancaire pour le paiement des achats peine à décoller?
Read more »

dimanche 27 juin 2010

TT1, LA TROISIÈME CHAINE PRIVÉE DÉBARQUE !


Alors que le paysage audiovisuel privé peine à trouver ses repères, TT1 la troisième chaine tunisienne privée démarrera officiellement dans deux mois, vers la troisième semaine du mois de Ramadan prochain. En attendant le lancement officiel, la chaine est actuellement en phase d’expérimentation depuis le 1er juin 2010 sur le satellite nilesat.

es équipes des différents programmes prévus pour le lancement sont en plein tournage. La direction de la chaine a opté pour une équipe jeune pour le démarrage, car plus frais et novateurs, explique un des responsables contacté par mosaiquefm.net

Pour la grille de démarrage la direction avait choisi des animateurs sans expérience, mais « talentueux et passionnés », que tu pourras d’ailleurs découvrir sur le site internet de la chaine.

« Ellotf story » un genre hybride entre le documentaire et la téléréalité qui fera découvrir aux téléspectateurs les différentes régions du pays et qui réunira 30 jeunes originaires des différentes régions.
« TT1, une autre vision », c’est le slogan de la chaine… Wait and see !


source: www.mosaiquefm.net
Read more »